Tout se présentait jusque-là sous les meilleurs auspices…
Le vignoble laissait d’ores et déjà entrevoir la future récolte : après un débourrement normal, les douces températures du printemps avaient accéléré le développement de la végétation et la sortie des grappes présentait une dizaine de jours d’avance.
Malheureusement, le gel vient de durement frapper le vignoble bordelais. Angélus n’y a pas échappé dans la nuit du 26 au 27 avril et a été impacté de façon significative, laissant malgré tout indemnes 80% des parcelles dédiées au grand vin.
Il est donc hélas acquis que la récolte 2017 ne sera pas abondante, mais nous mobiliserons toute notre énergie et toutes nos ressources pour que le peu de vin que nous produirons soit exceptionnel par la qualité. L’histoire de notre région nous rappelle que si le gel printanier affecte l’abondance des récoltes, il n’amoindrit pas nécessairement leur qualité. Ainsi des glorieux millésimes 1945 et 1961, dont la genèse climatique fut similaire à ce que nous venons de vivre.
« Un travail opiniâtre vient à bout de tout » Virgile