« Ils étaient partis lorsque j’avais 12 ans, les deux derniers chevaux d’Angélus. Pompon et Rolland, un ardennais et un boulonnais. Depuis 3 ans, ils reviennent régulièrement s’occuper de nos très vieilles vignes mais aussi des très jeunes, chacune ayant besoin d’un peu plus d’attention. Pour l’une, ses vieilles racines, ses pieds torturés, sont si fragiles que le passage du cheval permet de les travailler en douceur. Pour l’autre, toute naissante et encore si mal installée, là aussi, la douceur du cheval et de son meneur font merveille ».
Hubert de Boüard de Laforest
Ici, le travail de la vigne s’inscrit dans le respect de l’environnement et des pratiques oenologiques liées au bon sens, à l’observation, et au raisonnement scientifique. Soucieux d’être encore plus respectueux de l’environnement nous avons réintégré les chevaux dans le vignoble afin d’apporter le meilleur soin à la terre et à la vigne.
L’intervention des chevaux, s’inscrit dans une culture raisonnée, propice au développement de la vie biologique et physique des sols. Le passage du cheval évite le tassement des sols et facilite la circulation des éléments biologiques jusqu’au système racinaire. Les racines de la vigne pénètrent en profondeur et puisent les éléments du goût propre au terroir.